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A Ste-Croix les opposants ne baissent pas les bras

Début du rassemblement au Col des Etroits (Image Arcinfo)

Manifestation à Ste-Croix

Dimanche 18 juillet, en pleines vacances, près d’une centaine de manifestants ont participé à un rassemblement au Col des Etroits qui domine Ste-Croix. La plupart d’entre eux se sont ensuite déplacés pour un piquenique vers la région des Gittaz où les éoliennes de Romande Energie devraient être construites.

Le cri de Michel Bühler

Prenant la parole à cette occasion, le chanteur et écrivain Michel Bühler a rappelé que la décision du Tribunal fédéral était fondée sur contrevérité flagrante. Dans son jugement, le TF prétend en effet que “les installations éoliennes peuvent produire de l’électricité de manière flexible et en fonction des besoins du marché” . Cette erreur est grave car il n’y a pas besoin d’être juge fédéral pour comprendre que lorsqu’il n’y a pas de vent ou qu’il est insuffisant les éoliennes ne produisent pas ou pas assez, quels que soient les besoins du marché. De plus, elle ouvre la porte à une suite de jugements comparables en créant une jurisprudence totalement inique.

Tête de la colonne arrivant à la Gittaz-Dessous

La bataille au niveau communal n’est pas encore perdue

Deux points au moins restent en suspens au niveau communal :

  • Le Conseil communal devra prendre ses responsabilités face à la Municipalité qui refuse obstinément de faire toute la lumière sur la convention secrète signée précipitamment en décembre dernier avec Romande Energie.
  • Le sort de l’initiative communale déposée est encore loin d’être réglé, malgré les pressions du canton.

L’éolien fribourgeois s’effondre

Vue du parc de Vuisternens / Romont depuis Bouloz

Des votations sans appel

En deux votations locales, les citoyens du canton de Fribourg mettent à terre les projets éoliens du Groupe E par des votations aux scores écrasants.

  • Lundi 28 juin 89 % des citoyens de Vuisternens-devant-Romont ont rejeté les parcs éoliens de Vuisternens et du Gibloux. https://youtu.be/7K7c8c8sBrs
  • Jeudi 1er juillet 2021, 99 % des citoyens de La Sonnaz ont rejeté hier le parc éolien de La Sonnaz, aux portes de Fribourg. https://youtu.be/m6141otgu8s

A eux seuls, les projets controversés représentent 5 % des centrales éoliennes prévues dans la stratégie énergétique 2050.

La révision de la loi sur l’énergie impactée

Ce crash total de l’énergie éolienne et son rejet par la population doivent avoir des conséquences sur la révision de la loi sur l’énergie. L’expansion des énergies renouvelables doit se faire dans le respect de l’environnement et avec le soutien de la population. Pour mémoire, au cours des cinq dernières années, 17 autres parcs éoliens ont été abandonnés en Suisse. Vous trouverez un panorama sur le site www.parcs-eoliens.ch .

Les autorités vaudoises encore enferrées dans leurs illusions

Mais ne rêvons pas : dans notre beau canton de Vaud promis à une industrialisation à outrance, les autorités vont s’obstiner encore bien quelque temps. Comme disait le conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz : les Vaudois se lèvent tôt mais se réveillent tard…

Bel Coster, le mépris des voisins français est une honte !

Visite de la CDAP au site du parc de Bel Coster

Le projet de parc éolien Bel Coster (VD) est actuellement en procédure auprès de la Cour de droit administratif public (CDAP). Mardi 8 juin 2021, ladite Cour a réalisé une audience sur place. Les parties et des nombreux représentants de l’Etat de Vaud étaient naturellement présents, mais il y avait également quelques représentants de nos voisins français. Contrairement aux habitants des communes vaudoises concernées, ceux-ci sont très fortement impactés par le projet de neuf éoliennes d’au moins 200m. Comme on le voit sur la photo ci-dessous, celles-ci surplomberont directement les milliers d’habitants du côté français et notamment des villages de Jougne et Entre les Fourgs.

Photo extraite du film de Paysage Libre Suisse (cliquer pour visionner)

Aucune concertation préalable

Aucune concertation sérieuse n’a été menée avec les Français par le canton et plus particulièrement par les services de la Direction générale de l’environnement. Sur place, ceux-ci ont bien affirmé que des discussions étaient en cours mais qu’elle ne deviendraient concrètes qu’en cas d’acceptation du PPA. Et de citer en exemple la prévention des accidents liés à la seule  source qui alimente Jougne en eau potable située au cœur du parc vaudois ou mieux encore, l’éclairage prévu pour les éoliennes.

Construire le parc quoi qu’il arrive ?

Comme l’ont relevé le maire de Jougne et ceux qui l’accompagnaient : tout se passe comme si le canton de Vaud avait décidé de faire construire le parc quoi qu’il arrive… Une véritable honte !

Le mépris des Français n’est pas un cas isolé

Bel Coster n’est pas un cas isolé. Dans le cas de la Vallée de Joux, on a retrouvé exactement la même situation, mais heureusement la CDAP a retoqué le projet EolJoux*. Et il y a fort à parier que ce sera encore la même chose dans les autres projets frontaliers.

Le TF a rejeté les recours à Ste-Croix en se fondant en partie sur des contre-vérités

Fin des procédures juridiques

Dans son arrêt du 18 mars 2021 (!) le TF a rejeté les recours des opposants à la construction du parc éolien de Ste-Croix. C’est la triste conclusion juridique de plus d’une vingtaine d’années d’une lutte qui a profondément divisé la population. Dans le cas présent, elle se fait clairement au bénéfice de la loi sur l’énergie et dépens de la protection des habitants, de la nature et du paysage.

Des contre-vérités reprises telles-quelles par le TF

Dans son jugement, le TF affirme : « les installations éoliennes peuvent produire de l’électricité de manière flexible et en fonction des besoins du marché ». L’éolien revêtirait ainsi un intérêt national devant lequel doivent s’effacer la conservation de la nature et la protection du paysage, garantis pourtant par la Constitution.

Cette affirmation est consternante : en effet, tous les spécialistes de la production d’électricité reconnaissent que les éoliennes ne produisent de l’électricité que lorsque le vent souffle et pratiquement sans possibilité de stockage. Ces machines sont ainsi dénuées de toute flexibilité.

Reconnaissons que les mercenaires de Suisse Eole ont ici réussi un véritable exploit : celui de tromper les juges de Mon-Repos à force répéter dans les médias complaisants des affirmations qu’ils sont par ailleurs incapables de prouver. Mais l’affaire est grave parce que d’autres jugements sont attendus prochainement de la part du TF.

  • Prise de position de Paysage Libre Suisse à l’intention du Tribunal Fédéral
  • Communiqué publié par notre faîtière Paysage Libre Suisse.

L’initiative populaire n’est pas encore soumise au peuple

Une initiative populaire demandant un moratoire ayant été déposée à la fin de l’année 2020 à Ste-Croix. Seule une prise de conscience politique pourrait désormais préserver la région de la construction du premier parc vaudois.

Questions de fond pas réglées

De leur côté les ONG recourantes relèvent le fait que cet arrêt ne règle pas la question de fond, à savoir quels niveaux d’impacts sont admissibles sur les valeurs
naturelles, au stade initial puis au moment de la pesée des intérêts. Le TF passe
aussi comme chat sur braise sur la question du cumul des impacts, pourtant étudiée
et spécialement cruciale dans cette partie du Jura avec la densité de parcs projetés.

Le Groupe E – Greenwatt jette l’éponge dans le canton de Fribourg

Le scandale des conventions secrètes

Les pressions subies ces derniers temps semblent avoir rendu l’unique promoteur des projets éoliens fribourgeois plus raisonnable. Après le scandale des conventions secrètes et la levée de boucliers qui s’en est suivi, le Groupe E – Greenwatt jette l’éponge : il ne sera plus proactif dans l’implantation des projets dans le canton et laissera désormais l’initiative aux communes.
La bataille n’est pas terminée mais elle prend belle tournure.

L’avantage d’ouvrir le débat assez tôt

Cette sage décision qui sonne comme un coup de tonnerre ne peut que nous réjouir. Elle montre une fois de plus que la question éolienne, prise assez tôt et avec une volonté intransigeante de transparence, favorise les prises de conscience et le débat démocratique. Concrètement, cela signifie qu’il faut traiter les projets éoliens avant qu’il soient mis à l’enquête. A ce moment, c’est souvent trop tard, trop d’argent a été déjà investi, une bonne partie des études a été réalisée, les positions sont déjà figées.

Plus que Vaud et Neuchâtel pour s’acharner

Il ne reste actuellement en Suisse que les cantons de Vaud et Neuchâtel pour vouloir faire le forcing de l’implantation d’éoliennes industrielles. On en connaît les conséquences : la destruction massive de nos paysages et de leur riche biodiversité, sans tenir compte des effets désastreux sur les humains et les animaux.

Paysage-Libre Vaud est fier d’avoir pu aider nos voisins fribourgeois à agir suffisamment tôt.

EolJoux : la commune du Chenit dépose un recours au TF

Recours déposé par le Chenit

La municipalité du Chenit a déposé dans les délais un recours contre la décision du Tribunal cantonal du (CDAP). Elle Justifie sa démarche en prétendant notamment que ce jugement a été établi pour des raisons formelles.

Le jugement ne s’arrête pas qu’aux questions de procédures

Nous rappelons quant à nous que la CDAP ne s’est pas arrêtée aux seules questions de procédure. Elle a relevé dans son jugement que les arguments évoqués par les parties recourantes – la protection du paysage et de la biodiversité – ne peuvent être minimisés ou écartés. Plus précisément : 

  • Les conditions imposées par l’Office fédéral de l’environnement n’étaient pas réunies pour autoriser le défrichement.
  • Celles qui étaient nécessaires au déclassement de la zone de l’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels (IFP) non plus.

On est donc reparti pour un tour…

L’art de payer deux fois son électricité

Suisse Eole aime bien montrer que l’éolien progresse et que des records sont battus régulièrement. C’est son job et elle est payée pour ça.
Il est vrai que deux records ont été battus en 2020 dans le (tout) petit monde de l’éolien.

Un record bien misérable et des déclarations tonitruantes

Dans un récent communiqué, Suisse Eole s’est gargarisée bruyamment des exploits réalisés en 2020 par les quelques dizaines d’éoliennes péniblement installées en Suisse. Rendez-vous compte : 14% de production de plus que prévu, soit en tout 146 GWh (dont 116 GWh subventionnés). Bravo !
Il est vrai que si l’on ajoute 14% à pas grand-chose comme le montre la bande bleu clair du tableau SRI ci-dessous*, le résultat reste pas grand-chose.

Mais soyons fairplay : c’est quand même une progression .

Renouvelables suisses produits d’octobre 2018 à décembre 2020 (SRI Pronovo AG)

* ce tableau SRI ne tient compte que des renouvelables subventionnés, le nucléaire et les importations sont exclus.

Un autre record, plus spectaculaire, mais un mutisme révélateur

Ce que Suisse Eole ne claironne pas en revanche, c’est qu’un autre record a été battu en 2020. La proportion des subventions accordées à la production éolienne atteint des sommets inégalés.
Le tableau ci-dessous est également tiré des rapports SRI porte sur les subventions accordées.

Il montre que l’électricité produite en 2020 par les éoliennes a été subventionnée à une hauteur moyenne de plus de 97 %. Allez, encore un petit effort et l’on sera à 100% !

Cela signifie que le résultat de la vente de l’électricité ainsi produite sur le marché n’aura été que de 3 % de la valeur payée à nos chers promoteurs.

L’éolien ne sera jamais rentable

La raison est la faiblesse chronique des prix du marché européen. Lorsque les éoliennes fonctionnent, car en Europe le régime des vents est relativement homogène, elles fonctionnent pratiquement toutes en même temps. Donc surproduction, donc baisse de la valeur qu’il faut bien compenser par des subventions puisque les contrats assurent aux promoteurs un revenu du KWh fixe.

L’art de payer deux fois son électricité

Et c’est là que l’on touche au sublime. Car les citoyens, en tant que consommateurs de courant paient leur facture d’électricité à leur distributeurs au prix fort.  Et dans la foulée, par le truchement de la taxe sur les énergies renouvelables qui s’ajoute à ladite facture, ils alimentent les subventions à l’éolien.
Pour faire bon poids, ajoutons que avec leurs impôts, les citoyens suisses financent aussi Suisse Eole dont les trois quart du budget sont payés par l’Office fédéral de l’énergie.

Qui a dit scandale ?

EolJoux : les recours sont acceptés par le Tribunal cantonal !

Incohérence gouvernementale

Les autorités vaudoises ne peuvent pas prétendre protéger le paysage et la biodiversité d’une main et les détruire de l’autre. Elles ne peuvent pas non plus négliger les habitants directement concernés, sous prétexte qu’ils sont sur territoire français.

Photomontage des sept éoliennes de la Vallée de Joux vues depuis le Chenit

Recours des opposants admis

La Cour de droit administratif et pénal du canton de Vaud (CDAP) a admis les recours des opposants. BirdLife Suisse, la Fondation pour la protection et l’aménagement du paysage, la Fondation Helvetia Nostra, Pro Natura et Paysage Libre Vaud ont gagné contre l’implantation du projet de parc éolien « Eoljoux » dans le Jura vaudois.

Le projet de sept éoliennes aurait porté directement atteinte à un site d’importance nationale (IFP) pour le paysage et la faune.

Mépris de nos voisins français

Il aurait aussi été à proximité immédiate du village français de Bois-d’Amont dont les craintes des habitants ont fait l’objet d’un mépris total tout au long de la procédure.

La protection de l’environnement a gagné

L’Inventaire fédéral de la protection du paysage (IFP) l’a emporté pour protéger les vastes pâturages boisés situés à l’ouest du col du Marchairuz, sur la commune du Chenit. Les espaces typiques des Grands Plats de Vent et de Bise devraient rester paisibles et préservés, au cœur des massifs forestiers et du site IFP protégé de la Vallée de Joux et Haut-Jura vaudois. De plus, une bonne partie de cette zone est située dans la zone de protection du District franc fédéral où la chasse est interdite. La protection du grand tétras est l’une des priorités, d’où la nécessité d’y limiter les atteintes et les dérangements au maximum. Des concentrations exceptionnelles de chauves-souris y sont également observées chaque été.

La CDAP ne s’est pas arrêtée aux seules questions de procédure. Elle a relevé dans son jugement que les arguments évoqués par les parties recourantes – la protection du paysage et de la biodiversité – ne peuvent être minimisés ou écartés.

Les associations espèrent vivement que cette région du Jura vaudois sera préservée et que les autorités sauront enfin admettre son intérêt d’importance nationale pour le paysage et la biodiversité.

A Fribourg, les magouilles politiques du lobby éolien apparaissent au grand jour

Le Matin Dimanche brise l’omerta

Le Matin Dimanche est le poids lourd de la presse dominicale romande. Il met le doigt sur les secrets qui entourent la préparation « politique » des parcs éoliens, en l’occurrence ceux du canton de Fribourg. Dans un article du 7 mars 2021, il relève un « problème de transparence en cascade » dans lequel le Groupe E et sa filiale Greenwatt SA se sont pris les pieds.

Conventions secrètes

Plusieurs conventions secrètes impliquant le Groupe E et les exécutifs des communes concernées ont été établies, des années avant que les projets soient rendus publics par le truchement du plan directeur cantonal. Par ces conventions, signées sans que leurs législatifs aient eu à se prononcer, les communes s’engagent à collaborer activement, politiquement et pratiquement à la réalisation des parcs éoliens. Des exécutifs ayant d’abord nié ces faits et refusé les informations demandées à leur sujet, c’est un véritable scandale qui a éclaté il y a quelques jours dans le canton. Il révèle la puissance d’un lobby éolien qui n’hésite pas, une fois de plus, à piétiner les règles du jeu démocratique.

Des pratiques généralisées depuis des années

Seuls les politiques qui ignorent tout de la question éolienne peuvent être vraiment surpris par ce type de magouilles. Les autres ne font que semblant de l’être. Ces conventions qui sont quasiment systématiques dans les projets éoliens lient étroitement les communes signataires au promoteur avec souvent des clauses de pénalités. Elles sont dans les gênes des promoteurs éoliens et font partie intégrante de l’arsenal marketing qu’ils utilisent depuis toujours un peu partout dans le monde. Mais leur révélation a déjà fait capoter ou mis en difficulté plusieurs projets éoliens.

Le sommet de l’iceberg

C’est le sommet de l’iceberg. Rien que dans le canton de Vaud on peut notamment parler de Villars-le-Terroir, Bavois et aujourd’hui Ste-Croix où une convention signée par la commune avec Romande Energie commence à faire débat, grâce à un certain Michel Bühler…

Nuisances des infrasons : les preuves s’accumulent !

Examen de l’effet des infrasons sur des cellules cardiaques à l’université de Mayence (D)

Aveuglement des autorités

Les effets des éoliennes sur la santé sont occultés par le lobby éolien. En Suisse, l’Office fédéral de l’énergie, Suisse Eole et les autres claironnent leurs certitudes : pas de danger !
Ils s’appuient sur une législation obsolète qui date de plusieurs dizaines d’années.

Trop facile, il y a encore heureusement très peu d’éoliennes et celles-ci sont rarement près des maisons. A à St-Brais (JU), des habitants en souffrent depuis des années sans que la moindre compassion soit exprimée par les autorités. Les témoignages sont donc encore rares parce qu’il y a peu de gens pour témoigner. Et c’est tant mieux !

Les preuves s’accumulent

C’est une tout autre chanson en France et en Allemagne. Cette récente émission d’ARTE réalisée en Allemagne fait un carton https://www.arte.tv/fr/videos/093002-030-A/xenius-energie-eolienne-la-controverse/
Nous publions un extrait de cette émission se concentre sur les infrasons que la recherche scientifique allemande commence à stigmatiser. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la vidéo ci-dessous.

Les résultats sont consternants  : oui, les infrasons ont des effets mécaniques néfastes sur les cellules des tissus humains !

Des écologistes reconnaissent les nuisances éoliennes

Ce qui est remarquable est que ce film est animé par des écologistes des villes (les mêmes que chez nous) qui avouent mettre pour la première fois leur pieds dans des parcs éoliens. Ils reconnaissent candidement qu’en tant que citadins, ils ne pourraient pas supporter de telles nuisances, mais que « il faudra bien s’y faire si l’on veut réaliser la fameuse Energiewende ». Du moment que ce ne sont pas eux qui en font les frais, on les comprend très bien. On comprend aussi mieux ce qui se passe actuellement dans le débat politique helvétique où les écologistes des villes se moquent pas mal des écologistes des champs.

Mais quand donc nos autorités et nos médias cesseront ils de faire la sourde oreille et de s’enfoncer la tête dans le sable ?

Consultez ici notre dossier santé !