Le dossier santé

Une étude sur la santé réalisée dès 2016

Paysage-Libre Vaud a entrepris une étude sur l’état de l’art en matière de santé . Cette étude a été remise aux autorités cantonales et fédérales au printemps 2016  et présentée à la presse.

Indifférence coupable des autorités

En poursuivant sans état d’âme un programme éolien vaudois dont la plupart des projets sont déjà très avancés, nos autorités qui connaissent désormais ce qui suit acceptent consciemment de multiplier les risques d’atteinte à la santé des populations pour quelques pourcents de production électrique intermittente…

L’étude “santé” de Paysage-Libre Vaud est disponible en cliquant sur les liens suivants :

DEVELOPPEMENT EOLIEN VAUDOIS ET SANTE PUBLIQUE JUIN 2016

MISE A JOUR (MAI 2020) 

Contenu de l’étude santé

L’étude santé contient notamment :

Les principaux symptômes ressentis sont des maux de tête, des acouphènes, des troubles du sommeil, des vertiges, des nausées, des sentiments d’oppressement dans l’abdomen, des états dépressifs plus ou moins graves.
Ces troubles sont dus pour l’essentiel aux nuisances sonores parmi lesquelles les fameux infrasons qui ont enfin été reconnus comme en faisant partie.
Bien entendu, ces symptômes sont minimisés par les partisans de l’éolien, puisqu’ils ne concerneraient, selon eux, qu’une minorité de gens particulièrement sensibles.

Conclusions de l’étude de santé

  • L’ordonnance fédérale pour la protection contre le bruit n’inclut pas les infrasons dans sa mouture actuelle. Ceci signifie que pour un parc éolien respectant les normes légales, il est impossible de savoir quelles intensités d’infrasons sont émises. Le cadre légal n’offre aucune protection à cet égard.
  • Le Land de Bavière et la Pologne ont instauré la règle des 1/10 : pour 1 m. de haut, pales comprises, la distance doit être 10 fois plus grande. Les éoliennes de 206 m. prévues à “Sur Grati” près de Vallorbe devraient donc être éloignées de 2060 m.
  • L’effet Nocebo (effets indésirables d’origine psychologique) ne peut plus être invoqué. Des troubles physiologiques ont été mis en évidence et quantifiés sur plusieurs espèces animales, sauvages et domestiques. L’intensité de l’impact est dépendant de la distance aux éoliennes.
  • La nature du spectre sonore émis par une éolienne appartient au monde de la basse fréquence et de l’infrason (qui ne peut être identifié par l’oreille humaine). Cette affirmation n’est ni contestable ni contestée.