Le projet éolien du Mollendruz, porté par les Services électriques de la Ville de Zurich (EWZ), prévoit l’implantation de 12 éoliennes de plus de 200 mètres de hauteur sur la crête située entre le Col du Mollendruz et la Chalet Dernier, dans le Jura vaudois. Ce projet est en préparation depuis plus de 10 ans. Les organisations recourantes dont Paysage – Libre Vaud et son association locale SOS Jura avaient dès le début informé les promoteurs et l’Etat de Vaud de la sensibilité particulière de ce site. Le recours a été déposé mi septembre 2018.
Les résultats des mesures de vent réalisées récemment par un mandataire neutre sont nettement inférieurs à ce qui avait été annoncé par les promoteurs au départ du projet. Par ailleurs, diverses exigences édictées par le canton et la ville ajoutent des contraintes qui n’avaient pas été prises en compte sérieusement. Principaux recourants, l’association eoleresponsable et la commune de Cugy, considèrent que ces éléments nouveaux sont de nature remettre en cause la décision du Conseil communal de Lausanne d’accepter le PPA de septembre 2015. Elles appellent à un nouveau débat politique sur le projet. Voir le communiqué de presse publié par Paysage-Libre Vaud et eoleresponsable lors de la conférence de presse du 14.06.18 PLVD_Communiqué CP ER+Cugy 14.06.18
Le 26 septembre 2017, une septantaine de personnes parmi lesquelles plusieurs membres des exécutifs et législatifs de la commune et des environs se sont réunies à la Grande Salle de Bavois pour entendre la position de Paysage-Libre Vaud sur l’éolien dans le canton et plus précisément sur le projet prévu sur le plateau du Coudray au-dessus de Bavois.
Aux dernières nouvelles, un mouvement citoyen est en création avec pour but de générer le débat public avant que la mise à l’enquête ne soit lancée.
Par ailleurs, comme à Villars-le-Terroir, il apparaît qu’à Bavois il pourrait aussi y avoir des conflits d’intérêts susceptibles de modérer l’enthousiasme des promoteurs : la société allemande Vento Ludens et les SIG de Genève.
Le Conseil communal de Villars-le-Terroir vient d’accepter une motion qui somme la municipalité d’enterrer le projet éolien de Romande Energie ainsi qu’un postulat qui demande de vérifier la légalité d’un accord passé par la municipalité et RE il y a quelques années*.
Malgré une énorme démarche de dernière minute des dirigeants de Romande Energie et de la Direction générale de l’énergie pour l’influencer, le conseil communal a renvoyé le projet éolien aux calendes grecques. Plus de détails dans cet excellent article de 24heures qui a publié un bon article qui résume très bien la situation (voir le bas de page à gauche) page_20_24heures_LAUSANNE_2017-06-30 Un des éléments déterminants pour cette décision a été le travail d’une commission ad hoc nommée par le conseil pour étudier le sujet. Le rapport de cette commission valide notamment le fameux photomontage ci-dessous qui a fait se dresser les cheveux sur la tête de bien des habitants du village lorsqu’il est paru dans la presse et sur notre site. Ce rapport est disponible sur site de la commune ou plus simplement en cliquant ici PPT_Commission_Eolienne_V2
Eoliennes de Villars-le-Terroir vue du Sud du village
Dans un communiqué du 7 mai 2017, notre faîtière suisse fournit les preuves de la collusion de longue date entre l’OFEN et les milieux intéressés à la construction ou l’exploitation d’éoliennes. Ce qui était pour nous une évidence depuis longtemps montre que plus de 7 millions de CHF ont été versés à cette association de seulement 300 membres présidée par Mme Isabelle Chevalley et dont le comité est formé de personnages directement intéressés aux affaires liées aux éoliennes. Les renseignements, par ailleurs partiellement censurés, ont été obtenus de haute lutte par Paysage-Libre Suisse en vertu de la loi sur la transparence (LTrans). Il est intéressant de constater que pour une fois, des journaux importants tels que le Matin Dimanche ont repris l’information. La lecture du communiqué en vaut la peine. Il suffit de cliquer ici : communiqué_FR 7. Mai
Les ambitions affichées du canton sont de réaliser environ le tiers de la production éolienne suisse en 2050. Sur la base des données à disposition, un simple calcul montre que c’est tout simplement impossible, à moins qu’il n’existe une nouvelle planification encore plus ambitieuse que l’actuelle. Planification que le Département du Territoire et de l’environnement de Mme de Quattro se garderait bien de publier, pour ne pas effrayer les citoyens dont la sensibilité aux éoliennes est croissante.
Le document ci-dessous n’a jamais été publié. Il fait l’inventaire des sites envisagés dans un premier temps avant la première planification de 2012. Gageons que ceux qui ont été abandonnés pourraient renaître de leurs cendres, comme ce fut le cas récemment pour Essairvent et Bavois.
Inventaire des sites vaudois étudiés avant la planification vaudoise de 2012 (cliquer pour agrandir)
Paysage-Libre Vaud, qui voit ici une raison de plus de douter sérieusement de l’honnêteté des autorités vaudoises dites « compétentes », notamment pour ce qui concerne les éoliennes.
Il exige une complète transparence de l’Etat de Vaud sur la relation entre les objectifs annoncés et les moyens de les atteindre. En particulier en termes d’atteintes aux paysages, d’investissements et de santé liés aux infrasons.
Après la mise à l’enquête du projet Eoljoux, deux associations distinctes se sont créées cet été des deux côté de la frontière: Côté suisse : Eoliennes vraiment ? et SOS Vent d’Amontcôté français. Ces deux associations qui collaborent étroitement défendent des intérêts complémentaires : les Français se sentent agressés et pratiquement sans possibilités légales de réagir et les Suisses, d’abord plutôt favorables ou neutres, ont réalisé après l’avoir étudié que le projet serait dommageable et risqué pour l’ensemble de la région. La mobilisation actuelle des deux côtés de la frontière est un modèle du genre : une pétition a déjà recueilli plus de 1400 signatures, une action spectaculaire a permis de montrer non loin de la douane, ce que serait une éolienne de plus de 200m de haut (voir à ce sujet l’article de 24h du 18.08.15. 24H_18.08.15 action choc Eoljoux
Le projet Bel Coster est moins avancé que les trois autres de la région (Sur Grati, Mollendruz et Eoljoux). Mais il faut s’attendre à une mise à l’enquête cette année encore. Comme on le voit sur les deux documents ci-dessous, nos amis français de Jougne, Entre-les-Fourgs et Le Moulin seront aux premières loges à parfois moins de 1000 mètres de distance.
Les 9 éoliennes de Bel Coster vues depuis le restoroute de Bavois. Elles s’ajouteront aux 18 de Sur Grati et de MollendruzLa carte montre bien les emplacements prévus pour les neuf éoliennes. En bas Ballaigues, en haut à gauche Jougne.
Les neufs éoliennes (pour une fois non floutées) prévues sur la crête des Cernis tout près de la frontière française. On voit très bien en arrière plan les falaises du Mont-d’Or ainsi que les premières maisons de Jougne.
Le projet Eoljoux est longtemps resté ignoré des habitants de la partie française de la Vallée de Joux et pour cause. Personne (et surtout pas les promoteurs) n’a jugé utile de les mettre au courant. Pourtant, comme on peut en juger sur le photomontage ci-dessous pris de la commune de Bois-d’Amont, juste après le Brassus, nos voisins seront aux première loges et n’auront rien à dire ni à espérer… Gageons que la réaction a déjà commencé comme le relève justement cet article de 24h 24h 13.04.15 Bois d’Amont
Les éoliennes d’Eoljoux qui raviront les habitants de Bois-d’Amont
Depuis 2013, les responsables de PLVD consacrent bénévolement beaucoup de temps à maîtriser leurs dossiers et honorer leur engagement dans le terrain. Ils sont très actifs et motivés mais afin d’assurer la continuité de notre combat, il devient désormais crucial de renforcer leur nombre. Il en va de même pour les membres individuels qui assurent aujourd’hui par leurs cotisations et leurs dons l’essentiel de nos moyens.