Un journaliste qui n’a pas vérifié les sources d’un article diffamatoire
Visiblement fier d’avoir cru prendre Paysage Libre Suisse la main dans le sac, le journaliste Marc Guéniat n’a pas pris soin de vérifier les informations qui lui ont été fournies par Denis Julliard présenté comme patron d’un bureau d’ingénieurs actif dans le renouvelable. S’il l’avait fait, il aurait su que ce « Bernois » était surtout membre du comité de ProEole Berne, une association qui, comme nous n’avons révélé l’an dernier, a été créée avec quelques autres à l’initiative de Suisse Eole pour soutenir et renforcer sa propagande dans les cantons concernés. Il aurait alors compris que l’homme est un pilier de la lutte contre les opposants aux éoliennes et qu’il n’en n’est pas à son coup d’essai.

De la part d’un journaliste, c’est déjà ce qui s’appelle une faute professionnelle. Mais s’il a effectivement vérifié ses sources et qu’il n’a pas mentionné ce qui précède, la faute professionnelle de M. Guéniat est encore plus beaucoup plus grave !
Paysage Libre Suisse a donc demandé au journal un droit de réponse. L’article incriminé et la réponse se trouvent ICI.
Des accusations sans fondement venant tout droit de Suisse Eole
A la lecture de l’article, on comprend en substance que Paysage Libre Suisse (PLCH) cacherait des informations financières majeures et obscures qui plus est, couvertes par un Office fédéral de l’environnement qui, sous la tutelle d’Alber Rösti*, refuse de donner lesdites informations. A tel point que le nommé Denis Julliard poursuit son combat contre l’OFEV jusqu’au Tribunal administratif fédéral. Tout seul ? Bizarre… quel dévouement !
D’autres affirmations fantaisistes citées dans l’article font également sourire : les membres de PLCH n’auraient aucune idée des comptes. Le comité aurait tout pouvoir y compris d’exclure un membre. La majorité de ses membres seraient propriétaires d’un terrain près d’une éolienne et seraient directement concernés, etc.
Toutes affirmations erronées tirées tout droit du… préavis rédigé par Suisse Eole en 2024 lors de la consultation réalisée avant l’octroi du droit de recours national à PLCH. Tiens donc !
*L’affreux Conseiller fédéral UDC, complice des anti-éoliens…