La Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage a fait réaliser à ses frais une étude d’impact paysager sur une grande partie des cantons de Vaud et Neuchâtel. Cette étude a été conduite par le bureau Meteotest à Berne qui est considéré comme une véritable référence scientifique aussi bien par les partisans et les opposants de l’éolien.
- Le communiqué de presse en français peut être obtenu avec cet hyperlien : CP_Etude co-visibilite VD-NE_F_6mai2014
- L’étude entière (résumé en français) sur celui-là : Etude Meteotest – Bericht_Sichtbarkeitsanalysen_WEA_Planungsgebiete_v3
Quelques morceaux choisis :
“Le but de l’étude est de produire des analyses de visibilité du point de vue de la population concernée. Les analyses de visibilité ne sont dans la règle calculées que pour un seul parc éolien planifié. Les effets de parcs éoliens voisins ne sont pas pris en compte. Dans cette étude, il a été procédé à une évaluation cumulative de la visibilité de parcs éoliens planifiés dans le Canton de Vaud et dans une partie du Canton de Neuchâtel (Val-de-Travers), cela dans le but d’établir une vision d’ensemble des impacts potentiels sur la population. Ces analyses ont été établies sur la base des zones de planification de parcs éoliens définies dans les plans directeurs cantonaux vaudois et neuchâtelois.”
“Au total, 524’629 personnes vivent dans le périmètre d’investigation. Alors que 1% de la population (5’122 personnes) voit une ou plusieurs installations dans un rayon de 1 kilomètre, ce taux augmente à 17,7% (92’881 personnes) pour un éloignement jusqu’à 5 km. Finalement, dans le rayon d’étude maximal (jusqu’à 10 km) une partie substantielle de la population est concernée par des installations visibles, soit 38,1% (200’077 personnes).”
Les régions où le cumul de l’impact visuel se révèle le plus important sont centrées autour d’Yverdon, Echallens, Vallorbe et le Val-de-Travers. Pour la région d’Yverdon, la distance atténue l’effet, mais celui-ci porte sur une population plus importante. La région d’Echallens, à l’habitat plus dispersé et à la géographie collinéenne, étant ceinturé de quatre parcs éoliens, est impactée de manière plus conséquente. Plus surprenant est l’impact élevé dans les vallées jurassiennes encaissées de Vallorbe et surtout du Val-de-Travers.”