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Un nouveau président pour Paysage-Libre Vaud

Lors de sa séance du 4 juillet 2022, notre comité a désigné comme nouveau président Jean-Bernard Jeanneret, physicien et Dr. sc, . Depuis quelques années, il est aussi responsable scientifique de notre association.

Il succède à Bertrand Clot qui a assuré cette fonction avec compétence et diplomatie depuis la création de Paysage-Libre Vaud en juillet 2013. Ancien président du Grand Conseil, ce dernier qui reste membre du comité fonctionnera comme conseiller politique.

Les éoliennes de Grandsonnaz en grande difficulté

Une vue du parc de Grandsonnaz depuis le Chasseron que l’on pourra peut-être éviter

Pour que le parc éolien de Grandsonnaz voie le jour, les législatifs des quatre communes concernées doivent lever les centaines d’oppositions qui ont été déposées lors de la mise à l’enquête et accepter le PPA (plan partiel d’affectation).

Lundi 20 juin, trois d’entre eux se sont déjà prononcés :

  • Le Conseil communal de Bullet a sorti 2 éoliennes du PPA et rejeté les oppositions à une voix près. Mais il a décidé qu’il y aurait référendum populaire.
  • Le Conseil général de Mauborget a rejeté les oppositions et accepté le PPA.
  • Le Conseil général de Fontaines (7 éoliennes) à rejeté le PPA à une voix près.

Quant à lui, le Conseil général de Fiez se prononcera à la fin de l’été pour permettre à la commission de digérer les nombreuses pages du dossier.

Comme le souligne 24 Heures, c’est donc une situation confuse où la moitié du parc tombe (Fontaines) et où tout peut se passer dans deux autres communes… Le parc éolien de Grandsonnaz est donc en grande difficulté et tous les espoirs sont permis.

Mais il est évident que les promoteurs (Services Industriels de Genève) ne baisseront pas les bras et qu’ils préparent déjà un certain nombre de contorsions démocratiques. La suite promet d’être agitée et de fortes pressions vont être exercées sur les habitants.

Voir le communiqué de presse commun de Paysage-Libre Vaud et Vol au Vent

Pour forcer l’éolien, à quand la loi martiale ?

Propositions délirantes de l’USAM

Après les propositions anticonstitutionnelles de Mme Sommaruga de modifier la Loi sur l’énergie (LEne) pour museler les opposants, l’USAM (Union Suisse des Arts et Métiers) pousse le bouchon encore plus loin en reniant toutes ses valeurs libérales et démocratiques.

Pour la traduction française cliquez sur l’image

Selon un article de NZZ am Sonntag du 22 mai 2022, l’USAM vient d’écrire au Conseil fédéral pour exiger purement et simplement de suspendre les droits d’opposition relatifs aux grandes installations renouvelables.

C’est beaucoup plus que ce que demande Mme Sommaruga et c’est totalement irréaliste. Mais cela démontre à quel point certains milieux d’affaires et politiques ont été intoxiqués par la propagande nauséabonde que Suisse Éole distille depuis des années avec les millions de la Confédération ; avec vos millions…

Etape suivante : pourquoi pas la loi martiale ?

Tant qu’à faire, on pourrait faire plus simple en instaurant la loi martiale et en embastillant les opposants tels que les membres de Paysage-Libre Vaud et les dirigeants des ONG ?

Après Bavois, le projet d’Essertines-sur-Rolle en difficulté

Les éoliennes d’Essertines-sur-Rolle. Devant, la déchetterie intercommunale.

Opportunité d’un moratoire de 10 ans

Comme celui de Bavois, le projet d’Essertines-sur-Rolle est dans les mains de la société allemande Vento-Ludens et des SIG de Genève. Grâce au travail mené par notre association locale Pieduvent St-Oyens, le Conseil général s’est récemment saisi de l’affaire. Une première séance a permis notamment de déposer deux interpellations ainsi qu’une motion. La procédure d’examen d’un moratoire de 10 ans est lancée avec la nomination d’une commission ad hoc.

Une situation proche de celle de Bavois

Cet article du Journal de la Côte résume bien la situation qui est finalement très proche de celle de Bavois. Rappelons que les éoliennes d’Essertines-sur-Rolle, comme celles de Bavois, seraient les plus hautes de Suisse avec 230m. Pour vous faire une idée, vous pouvez visionner le film réalisé sur les deux parcs voisins que sont Bière et Essertines-sur-Rolle.

Régler l’affaire avant les mises à l’enquête

La municipalité qui veut conduire toutes les démarches jusqu’aux mises à l’enquête promet le moment venu d’organiser une votation populaire. L’expérience nous montre que cette manière de faire coûteuse pour toutes les parties est à éviter à tout prix et que, dans le cas d’un conseil général, la votation n’est pas obligatoire.

Victoire d’étape à Bavois : moratoire de 10 ans déclaré recevable par le Conseil communal – la chute du parc éolien se précise

Travail préparatoire exemplaire

Après un travail considérable pour y parvenir, l’équipe de l’association Vents Contraires à Bavois a réussi. Elle a convaincu le Conseil communal de considérer comme recevable le moratoire de 10 ans demandé par la motion Daniel Schwab.

Imbroglio juridique

Cette motion a été déposée au printemps dernier. Mais plusieurs démarches des autorités avaient tendu à la considérer comme formellement irrecevable. Pour ce faire elles ont évoqué le fait que la planification éolienne vaudoise doit être considérée comme étant de droit supérieur. En gros, les communes ne pourraient pas s’opposer à l’implantation d’un parc éolien sur leur territoire.

Avis de droit déterminant

L’avis de droit du professeur Grisel a été déterminant. Il conclut que rien dans les lois fédérales ou cantonales actuelles ne permet d’affirmer que les la Confédération ou le canton peuvent imposer un parc éolien. La motion est donc recevable. La décision a donc été prise le 8 mars 2022 par le Conseil communal par 16 voix contre 12 et quelques abstentions.

Victoire prometteuse

Même si la bataille n’est pas définitivement gagnée, car d’autres épisodes sont encore possibles, c’est une victoire très importante dans la lutte contre le projet éolien de Bavois. Elle signifie que la majorité des élus communaux sont contre le projet. De là à extrapoler pour l’ensemble de la population, il n’y a qu’un pas qu’un vote général devrait permettre de franchir, vote qui est demandé par les opposants depuis le début.

Le film de simulation a joué son rôle

Le film ci-après montre l’énormité et sa proximité avec le village. Il est révélateur de conséquences paysagères inacceptables https://youtu.be/w7Mq6Xl1IK0.

Photomontage depuis le restaurant du Golf du Brésil

Les gens informés rejettent l’éolien

Cette affaire montre une fois de plus que plus les gens sont informés, plus ils rejettent cette solution boiteuse, destructrice, inefficace et coûteuse qu’est l’éolien.

Le TF rejette les recours du PPA EolJorat Sud : première manche pour les promoteurs

Rejet des recours

Le lobby éolien Suisse Éole peut pavoiser : le Tribunal fédéral vient de rejeter les recours formés contre le PPA (plan partiel d’affectation) du parc éolien du Chalet-à-Gobet (EolJorat Sud). Les considérants ne sont pas encore connus.

Coup dur pour une magnifique région de loisirs

Comme on le voit dans le film qui montre les deux parcs prévus dans le Jorat, c’est indéniablement un coup dur pour les paysages magnifiques du Jorat et les zones de loisirs des hauts de Lausanne. Rappelons que la Ville de Lausanne qui n’est pas à une contradiction près, a la prétention de développer dans la même région un parc naturel périurbain

Et maintenant la deuxième manche !

L’affaire n’est toutefois pas terminée puisque chacune des éoliennes doit encore être mise à l’enquête. Gageons qu’elles se heurteront à coup sûr à de nouvelles oppositions, bien plus nombreuses que pour le plan d’affectation.

Une dernière occasion qui s’ouvre

Si cette fois-ci ils ne se mobilisent pas, la plupart des habitants qui habitent ou fréquentent régulièrement la région auront perdu la dernière occasion de sauver notre beau Jorat. Ils s’en rendront compte, certes plus tard. Trop tard.

“Equivalent ménage” la grande tromperie

Les milliers de ménages alimentés par l’éolien

Chaque fois qu’un projet de parc est présenté au public et aux médias, un argument impressionnant revient systématiquement : les milliers de ménages qui vont être alimentés. C’est de nature à convaincre les foules crédules et ébahies.

Grandsonnaz : un exemple parmi d’autres

Image tirée du site Internet https://www.parcgrandsonnaz.ch/

Un exemple parmi d’autres : sur la page d’accueil du parc de  Grandsonnaz, Ennova qui en est le promoteur avec les communes de la région, annonce fièrement que le parc produira au moins 85 millions de kWh/an ce qui représente l’équivalent de 24’000 ménages.

Bravo! sauf que… ces ménages-là n’existent pas dans la réalité. Réalité que l’on va découvrir ci-dessous.

Des valeurs purement théoriques

Les valeurs servant à faire ces calculs sont purement théoriques (3’500 kWh par année, chiffre 2014), celles d’un ménage-modèle (2 personnes, chauffe-eau non-électrique, où sont exclus : radiateur d’appoint, aquarium, PC gamer, humidificateur, etc.), tel que préconisé par Suisse Energie (bureau de propagande de l’OFEN) dans sa brochure sur la consommation électrique d’un ménage.

Dans la réalité, comme le dit elle-même Suisse Energie, les ménages suisses consomment en moyenne 5’000 kWh par année. Et cela va fortement augmenter du fait de la tendance à l’électrification croissante, due notamment aux véhicules électriques. Mais refaisons le calcul avec les chiffres actuels : il ne reste que l’équivalent de 17’000 ménages alimentés par Grandsonnaz.

Si l’on considère les autres consommations électriques telles que l’industrie, l’éclairage, et les transports, la consommation directe et indirecte due à un ménage sur l’ensemble de la consommation suisse augmente à plus de 15’000 kWh par année ! Refaisons donc encore le calcul : il ne reste plus que l’équivalent de moins de 5’700 ménages alimentés par Grandsonnaz.

“Equivalent” le terme qui permet de tricher !

Encore une question : pourquoi parle-t-on toujours d’équivalent , terme dont les promoteurs se passeraient volontiers ? Parce qu’un parc ne peut produire que lorsqu’il y a suffisamment de vent. Et que lorsque qu’il en y a trop ou pas assez, il ne produit rien. On doit alors faire appel à une autre électricité immédiatement disponible, le plus souvent importée, bientôt peut-être des centrales à gaz suisses, émettrices de CO2. Sans cette électricité de secours, il n’y a alors simplement plus du tout de ménages alimentés par Grandsonnaz. En clair, un parc éolien ne peut jamais affirmer alimenter des milliers de ménages mais seulement leur équivalent car son électricité, quand il y en a, est distribuée par le réseau Swissgrid.

Conséquences sur les décisions des tribunaux

Les promoteurs de Grandsonnaz ne sont pas les seuls. À une exception près (EolJoux) tous les autres ont systématiquement exagéré leurs chiffres et en ont faussé délibérément l’interprétation. C’est grave parce que les tribunaux reprennent souvent ces chiffres tels quels.

L’aigle royal du Chasseral happé par une éolienne – moratoire de 10 ans exigé !

Happé en plein vol

L’aigle royal de Chasseral est mort. Il a été happé par une éolienne du parc du Mont Crosin (BKW) a signalé BirdLife Suisse.
Dans un communiqué paru le 25 janvier 2022, Paysage Libre Suisse demande un moratoire immédiat de 10 ans sur les projets de parcs éoliens qui menacent les espèces d’oiseaux protégées et détruisent la biodiversité en Suisse.

Avertissements ignorés

Les organisations environnementales n’ont de cessé d’alerter les autorités, les médias et l’opinion publique sur la menace que représentent les parcs éoliens pour la biodiversité dans notre pays. La nouvelle de ce jour confirme de manière tragique, si besoin était, le sérieux du danger qui touche un grand nombre d’espèces protégées.

Inefficacité des mesures de protection

Preuve est faite que les mesures des promoteurs éoliens destinés à éviter les collisions avec la faune ailée nicheuse sont inefficaces. A l’heure actuelle, un grand nombre de projets éoliens sont prévus dans des endroits très sensibles pour la faune ailée, en particulier dans l’Arc jurassien, où la survie de nombreuses espèces d’oiseaux et de chauves-souris entre en conflit avec les projets éoliens.
Après l’aigle du Chasseral, ce sera au tour de celui de la région de Chasseron – Creux-du-Van qui vient de se réinstaller après des dizaines d’années d’absence.

Sur Grati accepté par le TF, l’inutile sacrifice continue…

Sacrifice des paysages et de la biodiversité

Helvetia Nostra, Paysage-Libre Vaud et SOS Jura accueillent avec déception de la décision du TF de rejeter leur recours contre le PPA du parc éolien « Sur Grati », au-dessus de Vallorbe. Le TF considère décidément que le développement des parcs éoliens l’emporte sur toute autre intérêt, fût-il également national.

Les six éoliennes de 210 m vues depuis la gare de Vallorbe

Permis de construire encore à délivrer

Bien que les permis de construire concernant les 6 turbines d’une hauteur de 210 mètres n’aient pas encore été délivrés par les communes, la validation du site d’implantation constitue une grave insulte à la majorité des habitants de ce pays qui tiennent à la protection de la biodiversité et du paysage (voir ci-dessous).

Une conclusion désolante

Pas étonnant que les choix qui se posent aux décideurs amènent à des pesées d’intérêts totalement absurdes. De toute évidence, il y a du souci à se faire pour les crêtes du Jura suisse qui sont en train d’être sacrifiées à une chimère énergétique à la mode.

Et pourtant,
les Suisses veulent davantage d’espaces sauvages

Un sondage mené par Pro Natura en 2021 auprès de 1200 particuliers et 1100 professionnels a mis en lumière la très grande valeur accordée à la diversité des espèces et au «caractère originel» des espaces. Sur la carte ci-dessous, publiée sur le site de Pro Natura, on est frappé par la proximité entre les zones à conserver et celles qui sont prévues pour les parcs éoliens.

Carte des zones à protéger selon Pro Natura

Une majorité de communes disent non aux éoliennes !

Enorme pression pour faire passer l’éolien

En ces temps difficiles pour les défenseurs des paysages et de l’environnement, la pression en faveur des éoliennes est à son comble. Dans ce contexte, les campagnes de communication officielles se succèdent à une cadence encore jamais vue.

Affirmations mensongères

Mme Sommaruga cheffe du DETEC

Tous les moyens sont bons aux promoteurs, autorités et certains médias pour faire croire à une large acceptation des éoliennes par la population. Un exemple parmi d’autres : pour démontrer ladite acceptance, Mme Sommaruga affirmait en octobre 2021 au Forum des 100 que sur 24 projets de parcs éoliens soumis à la population locale, 19 auraient été acceptés, soit près de 80%. Pas de chance pour elle : en réalité, seuls 55% des projets (16 sur 29) ont passé, ce qui est loin d’être une large approbation.

Une majorité croissante contre l’éolien

Et le reste est à l’avenant. Si l’on considère plus généralement les objets portant sur l’éolien, 55% d’entre eux ont été refusés. Les statistiques des votations législatives et populaires démontent clairement la tricherie officielle. Elles nous montrent en plus que depuis plusieurs années le mouvement est en train de se renforcer.

(cliquer sur l’image pour l’agrandir).

En rouge, les votations contre l’éolien (source www.plch.ch).